Devenir développeur freelance : les clés pour se lancer !
Avez-vous choisi le bon statut ?
- AE, SASU, EURL, portage, etc.
- Quelle protection sociale
- Calcul des charges et taxes
- Simulation financière
Le saviez-vous ? SelonStatista, en France, près d’un indépendant sur quatre serait un développeur ou une développeuse. Avec ses compétences recherchées, le métier de développeur se prête en effet très bien au freelancing.
Vous souhaitez, vous aussi, devenir développeur indépendant mais vous ne voyez pas comment faire ? Jump vous livre ici les clés pour vous lancer à votre compte
N’hésitez pas à enregistrer ce guide pour y revenir régulièrement au cours de la création de votre activité de développeur à votre compte.
Pourquoi devenir développeur freelance ?
Avant d’aborder des considérations plus pratiques, penchons-nous sur les avantages qui peuvent vous lancer.
Ces derniers sont nombreux et peuvent être résumés comme suit :
- La possibilité de trouver des contrats (relativement) facilement ;
- La liberté d’organiser votre temps ;
- La liberté de travailler d’où le souhaitez ;
- La liberté de faire évoluer votre carrière à votre rythme ;
- La liberté de choisir vos missions (techno, durée de la mission) et vos clients (grand compte, PME, startup, etc.) ;
- La liberté de fixer vos propres tarifs ;
- La possibilité de bien gagner votre vie.
Mais entrons un peu plus dans le détail de ces différents avantages du métier de développeur freelance…
Devenir développeur freelance pour trouver du travail (relativement) facilement
La première raison qui peut vous pousser à vouloir devenir développeur freelance est tout simplement de trouver des projets (relativement) facilement.
Comme en témoigne une enquête réalisée en 2022 par Monster, les compétences informatiques figurent en effet en tête des hard skillsles plus recherchées par les organisations.
Et pour cause, la transformation digitale décuple les besoins des entreprises en matière de conception, de création et de maintenance de sites web, d’intranets, de logiciels et d’applications.
La profession de développeur indépendant a donc le vent en poupe. Tant et si bien que, selon l’étude sur leFreelancing en Europe publiée par Malt et le BCG en 2022, les freelances Tech et Data seraient 82 % à se déclarer confiants en leur avenir.
Aperçu de l’étude Malt
Avec les bonnes compétences, la bonne offre de services et la bonne stratégie commerciale, vous devriez par conséquent réussir à décrocher des contrats en tant que développeur freelance et appréhender sereinement votre carrière.
Mais ce n’est bien entendu pas là le seul attrait du développement en freelance…
Se lancer en tant que développeur freelance pour être libre
Comme tous les travailleurs indépendants, et peut-être plus encore qu’eux, les freelances IT jouissent d’une grande liberté dans la conduite de leur activité et dans le choix de leurs conditions de travail. En un mot, ils sont leur propre patron !
En tant que développeur indépendant, vous pourrez ainsi choisir vos horaires de travail. Un vrai plus si vous souhaitez consacrer plus de temps à vos proches, ou simplement avancer sur vos projets pro au moment où vous êtes le plus productif ou la plus productive.
Les freelances dans l’informatique peuvent également profiter d’une certaine liberté géographique. En effet, leur outil de travail est mobile et leurs clients ne requièrent pas toujours leur présence sur site. Ainsi, si votre rêve est de devenir digital nomad et de vivre entre Paris et Barcelone, le métier de développeur indépendant est peut-être fait pour vous. Même chose si vous préférez l’ambiance d’un espace de coworking ou le confort de votre bureau personnel à la promiscuité d’un open space.
Par ailleurs, créer son activité de développeur freelance permet d’être maître de sa carrière. Un informaticien indépendant est en effet libre de choisir ses missions et ses clients. Il peut notamment sélectionner ses projets en fonction de ses valeurs et de ses centres d’intérêt. Mais ce n’est pas tout. Lorsqu’il est à son compte, un codeur peut également fixer les prix de ses prestations et donc avoir la main sur le montant de sa rémunération.
En définitive, un freelance IT bénéficie d’une grande latitude dans la façon de mener sa carrière. Il n’a pas besoin d’attendre une promotion pour décrocher des missions intéressantes ou atteindre un « salaire » élevé…
À ce propos, attardons-nous à présent sur un point d’importance : le niveau de rémunération d’un développeur ou d’une développeuse freelance.
Quel salaire viser en tant que développeur freelance ?
Ne faisons pas durer le suspens plus longtemps. Oui, il est possible de gagner beaucoup d’argent en tant que développeur freelance. À tel point que l’excellent podcast Thune se demande si « les dev’ » ne seraient pas « les nouveaux rois du pétrole ».
Un tarif journalier moyen (TJM) très variable d’un « dev’ » à un autre
Mais attention, avant de foncer créer votre activité de développeur freelance retenez que les tarifs pratiqués par les codeurs indépendants peuvent varier du simple au décuple en fonction de plusieurs facteurs, notamment :
- Les langages informatiques et les technologies qu’ils maîtrisent ;
- Leur expérience professionnelle ;
- La zone géographique dans laquelle ils exercent.
Ainsi, selon lebaromètre proposé par Malt, le tarif journalier moyen (TJM) d’un développeur freelance peut fluctuer entre 120 euros et 1010 euros par jour en fonction de son nombre d’années d’ancienneté.
Baromètre des tarifs freelances pour les développeurs indépendants
D’après la même source, le prix à la journée d’un freelance IT peut également être très différent selon la spécialité pratiquée par ce dernier. Et pour cause, un expert en cybersécurité expérimenté peut demander 720 euros par jour à ses clients quand un webmaster facture en moyenne 452 euros journaliers.
Des écarts de prix que l’on retrouve d’une région à une autre. La plateforme de freelance révèle en effet qu’un développeur mobile basé à Paris affiche en moyenne un TJM de 575 euros, contre 442 euros pour un développeur mobile implanté à Marseille.
Gagner 10 000 euros par mois en tant que développeur freelance, c’est possible ?
Avec un TJM moyen de 555 euros pour un développeur indépendant expérimenté et 20 jours de travail mensuels, il semble envisageable d’atteindre aisément 10 000 euros de chiffre d’affaires par mois.
Mais attention, les choses ne sont pas aussi simples qu’il y paraît…
En effet, en tant que développeur freelance, il faut consacrer quelques jours par mois à vos tâches administratives et à la recherche de nouveaux clients. L’objectif de 20 jours de travail mensuels n’est donc pas réaliste, sauf si vous privilégiez les missions longues et si vous déléguez votre fardeau administratif à un tiers (par exemple une société de portage salarial).
Par ailleurs, n’oubliez pas qu’il vous faut déduire de votre chiffre d’affaires différentes cotisations sociales et plusieurs impôts (dont le montant varie en fonction de votre statut juridique), mais aussi diverses charges (assurances, banque, logiciels, matériel, transports, espace de coworking, etc.).
Ces quelques précisions ne doivent pas vous décourager de devenir freelance informatique. Il reste en effet possible de vous ménager un revenu très confortable en tant que développeur indépendant.
Dès lors, voyons comment faire concrètement pour créer votre activité de programmeur freelance.
Comment se lancer dans le développement freelance ?
Pour démarrer votre activité de développeur freelance il vous faut suivre plusieurs étapes clés :
- Affûter vos compétences techniques et comportementales ;
- Déterminer votre offre et vos tarifs ;
- Choisir un statut juridique ;
- Créer votre entreprise de développement ;
- Vous équiper pour travailler dans de bonnes conditions ;
- Chercher et trouver vos premiers clients en tant que développeur freelance ;
- Réussir vos premières prestations ;
- Développer votre activité de codeur ou codeuse indépendante.
Mais voyons un peu plus précisément comment faire pour se lancer dans le développement freelance…
Se former pour devenir développeur freelance
Pour réussir dans son métier, un développeur tech ou créatif doit se doter de compétences techniques (hard skills) et de compétences comportementales (soft skills).
Un freelance IT doit bien entendu maîtriser au moins un langage de programmation : PHP, JavaScript (JS), React, Python, HTML, C++, Ruby ou encore Swift. La liste des langages informatiques existants est (très) longue. Il convient donc de choisir une technologie demandée sur le marché.
Pour apprendre à coder, il est possible de suivre un cursus académique dans une école d’ingénieur (Télécom ParisTech, EFREI Paris, EPITECH, etc.) ou à l’université (BTS, DUT, Licence professionnelle ou Master spécialisés).
Des parcours moins conventionnels sont également envisageables comme la très réputée école 42.
Un aperçu de l’école 42
Il est par ailleurs possible de se former au développement web et informatique en participant à un bootcamp (comme ceux proposés par Le Wagon, La Capsule ou Ironhack) ou en s’inscrivant à une formation en ligne (auprès d’OpenClassrooms, de FORMA13, ou de 26 Academy par exemple).
Un aperçu du site de la formation Le Wagon
Enfin, il est tout à fait envisageable d’acquérir des compétences en programmation de façon autodidacte. De nombreux contenus (gratuits et payants) sont en effet disponibles sur internet. Pensez notamment aux blogs spécialisés et aux plateformes de cours en ligne telles que Udemy, Skillshare ou FUN Mooc.
Cela étant, l’apprentissage de compétences informatiques ne représente qu’une partie de la formation au métier de développeur freelance. Pour devenir codeur indépendant, il est en effet fortement recommandé de maîtriser l’anglais. De plus, il est nécessaire de cultiver des savoir-être tels que la capacité d’écoute, l’esprit d’analyse, la rigueur, le respect des délais ou encore l’aptitude à travailler en équipe.
Autant de compétences qui pourront notamment être acquises à travers une première expérience professionnelle en tant qu’employé dans une ESN (SSII) ou une entreprise. Cette voie semble d’ailleurs privilégiée par la grande majorité des indépendants. En effet, toujours selon Malt, 91 % des freelances se prévalent d’une expérience passée en tant que salarié.
Et pour cause, commencer sa carrière de développeur en CDI ou CDD permet de :
- Mettre en pratique et approfondir ses compétences de programmeur ;
- Construire un réseau professionnel utile pour sa future activité d’indépendant ;
- Accumuler des références susceptibles de rassurer ses premiers clients de développeur freelance ;
- Cumuler (sous conditions) emploi salarié et travail indépendant pour démarrer dans le freelancing progressivement et en douceur ;
- Bénéficier (sous conditions) de son allocation chômage (ARE) lors du lancement de son entreprise ;
- Avoir la possibilité de faire des économies pour débuter sereinement dans le freelancing (si possible avec au moins 3 mois de budget d’avance).
Déterminer son offre de services et ses tarifs
Vous l’aurez compris, se lancer dans le développement freelance ne s’improvise pas. Pour être certain de créer une activité viable et de trouver des missions le moment venu, il faut en effet se former, mais aussi définir précisément son offre commerciale.
Pour ce faire, réalisez dans un premier temps un business plan simplifié. Celui-ci vous permettra notamment d’être au clair à propos de vos besoins et du retour sur investissement attendu de votre travail de développeur indépendant. Dans cette perspective :
- Déterminez le chiffre d’affaires mensuel que vous devez générer afin de financer vos charges professionnelles (impôts, cotisations, matériel, assurances, etc.), vos dépenses quotidiennes (alimentation, loyer personnel, épargne, etc.) et vos « extras » (vacances, loisirs, etc.).
- Convertissez cette somme en Taux Journalier Moyen (TJM) afin d’avoir une idée des prix que vous pourrez raisonnablement pratiquer. Attention, il faudra bien entendu confronter ceux-ci au marché pour vous spécialiser dans une niche correspondant à vos ambitions financières.
Dans un second temps, effectuez une étude de marché afin d’identifier :
- Les compétences (langages de programmation) et les prestations (développement de sites web, développement d’applications mobiles, UX design, etc.) qui sont les plus demandées par les entreprises. Des classements sont régulièrement diffusés sur internet. Une rapide recherche Google saura vous éclairer.
- Les sociétés qui sont les plus demandeuses de ces services (scales-ups du secteur de la finance, startups de la greentech, grosses PME dans le domaine de la santé, etc.). Pour vous renseigner, consultez par exemple les offres de mission postées sur les sites de freelance et les annonces publiées sur les job boards. Rendez-vous également sur LinkedIn ou sur une plateforme de freelances et observez les spécialités mentionnées par les autres développeurs sur leur profil (la concurrence indique qu’il y a de la demande !).
- Les tarifs pratiqués par les autres codeurs freelances pour les prestations de service les plus prisées. Pour connaître les prix qu’ils proposent, questionnez directement vos pairs à propos de leur tarif (jour, forfaits, packages), ou regardez le TJM qu’ils affichent sur les sites de freelancing comme Malt.
À l’issue de ce petit benchmark, vous serez en mesure de choisir votre client idéal (ou cible commerciale) et votre offre. Pour cela, il vous suffit en effet de repérer, parmi les types de sociétés et de prestations de services identifiés précédemment celui qui correspond le plus à vos compétences, à vos centres d’intérêt et à vos aspirations en matière de conditions de travail et de revenu.
Choisir un statut juridique
Pour devenir programmeur freelance, il est indispensable d’avoir une offre de service, mais aussi de choisir un statut freelance.
Attention, le choix de votre forme juridique est très important. Il détermine en effet les contraintes administratives, le régime fiscal et le régime social auxquels vous serez soumis.
Si vous êtes actuellement en poste, il est également essentiel de bien vous renseigner sur la démission pour création d'entreprise. Lorsque vous démissionnez pour lancer votre activité vous pouvez être éligible aux Aides au Retour à l'Emploi (ARE).
Plusieurs statuts juridiques peuvent convenir aux développeurs freelances :
- L’entreprise individuelle (EI) sous le régime de la micro-entreprise (ex. auto-entreprise). Cette forme juridique est intéressante pour les informaticiens débutants qui souhaitent bénéficier d’obligations fiscales, comptables et administratives allégées. La création de ce type d’entreprise ne prend que quelques minutes et peut être réaliséeen ligne. Par ailleurs, le chiffre d’affaires généré par un micro-entrepreneur supporte des cotisations à hauteur de 22,2 % seulement. Néanmoins, ce statut juridique s’avère inadapté à l’exercice de métiers très rémunérateurs, comme peut l’être le développement informatique. En effet, pour bénéficier du régime de la micro-entreprise il est nécessaire d’encaisser un chiffre d’affaires annuel inférieur à 72 600 euros. Une somme qui peut être rapidement atteinte par les développeurs expérimentés aux compétences très prisées.
Bon à savoir : suite à l’adoption de laLoi du 14 février 2022 en faveur de l’activité professionnelle indépendante, les entrepreneurs individuels (EI) et micro-entrepreneurs déclarés depuis le 15 mai 2022 profitent d’un régime protecteur de leur patrimoine personnel. Désormais, seuls les biens utiles à leur activité professionnelle peuvent être saisis par leurs éventuels créanciers professionnels. Avant cela, la résidence principale de l’entrepreneur indépendant était son unique bien protégé. L’entreprise individuelle devient donc plus attractive.
Aperçu du site dédié à la création d’une micro-entreprise
- La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) et l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée). Ces deux statuts juridiques correspondent respectivement à une SAS (Société par Actions Simplifiée) et à une SARL (Société à Responsabilité Limitée) ne comptant qu’un seul associé. Ces deux formes sociales présentent l’avantage de ne pas comporter de seuil maximal de chiffre d’affaires. Elles permettent également à leur associé unique de recruter des salariés, de s’associer (passage en SAS ou en SARL) et d’optimiser sa rémunération. Par principe, le président de SASU paie en effet 25 % d’impôts au titre de l’impôt sur les sociétés (IS) et peut par ailleurs choisir de se rémunérer en dividendes (imposition à 30 %) et/ou en salaires (charges sociales à hauteur de 65 %). Pour sa part, le dirigeant d’EURL voit, en principe, le bénéfice de sa société imposé directement dans ses revenus selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR) (entre 0 % et 45 %). L’EURL est considérée comme un statut « prêt à l’emploi » quand la SASU se caractérise davantage par sa souplesse. La SASU et l’EURL trouvent leurs limites dans les frais et contraintes administratives liés à leur création et à leur fonctionnement.
- Le portage salarial. Le statut de salarié porté combine le meilleur du salariat (protection sociale, contrat de travail, absence de tâches administratives) et le meilleur de l’indépendance (liberté de choisir ses missions et ses conditions de travail). Dans le détail, il s’agit pour le développeur porté de signer un contrat en CDI avec une société de portage salarial (comme Jump !). Cette dernière prend en charge tous les aspects juridiques et administratifs de son activité tels que les déclarations fiscales, le paiement des cotisations sociales, la contractualisation avec les entreprises clientes, etc. Elle lui permet également de bénéficier de nombreux « avantages » : une couverture santé identique à celle des salariés, le chômage, un bulletin de salaire, une mutuelle ou encore des services. En contrepartie, les salariés portés paient des frais de gestion et supportent des prélèvements sociaux à hauteur de 45 % des sommes qu’ils facturent à leurs clients. Cette option sécurisante convient aux développeurs qui souhaitent se simplifier la vie et n’envisagent pas de s’associer ou d’embaucher des collaborateurs.
S’équiper pour lancer son activité de développeur indépendant
Pour vous lancer en tant qu’ingénieur informatique à votre compte vous aurez besoin d’un minimum d’équipement :
- Un ordinateur et du matériel informatique adapté à votre métier de développeur indépendant (bien entendu) ;
- Des logiciels à usage technique ou administratif (facturation, comptabilité, etc.) ;
- Du mobilier de bureau ergonomique (notamment un fauteuil de travail confortable) et/ou un abonnement à un espace de coworking bien aménagé ;
- Un compte bancaire dédié à votre activité professionnelle ;
- Des assurances pour vous couvrir (mutuelle, prévoyance, RC pro, etc) et protéger votre matériel professionnel (assurance de l’équipement, des locaux, etc.).
Bon à savoir : si vous signez un contrat auprès d’une société de portage salarial vous pourrez bénéficier d’avantages sur certains des services mentionnés précédemment.
À titre d’exemple, Jump propose à ses salariés portés une assurance RC pro (indispensable si vous supprimez par erreur la data base de votre client ou renversez votre café sur son PC !), une prévoyance santé sur mesure (essentielle si un accident de la vie vous place dans l’incapacité de travailler) ou encore des réductions sur une gamme de logiciels.
Trouver des missions en tant que développeur freelance
Trouver des clients est un véritable challenge pour bon nombre d’informaticiens en freelance.
Pourtant, avec un peu de méthode et quelques efforts, vous pouvez parvenir à décrocher des missions de développeur freelance relativement facilement.
Voici en quelques mots la marche à suivre :
- Formulez clairement votre proposition de valeur ;
- Mettez à jour votre portfolio et votre CV ;
- Trouvez et exploitez les canaux d’acquisition qui vous conviennent ;
- Concevez votre processus d’onboarding sur mesure ;
- Assurez vos premiers contrats en tant que développeur freelance et capitalisez sur vos réussites.
Dans le détail, apprenez tout d’abord à énoncer votre offre commerciale de façon limpide et concise en mentionnant simplement votre clientèle cible et votre spécialité. Par exemple, « je crée des applications mobiles pour les medtech ». Une personne non initiée doit en effet comprendre votre proposition de valeur en un instant afin de pouvoir faire appel à vos services ou vous recommander.
Parallèlement, peaufinez votre CV et votre portfolio. Ceux-ci doivent faire figurer votre promesse commerciale et récapituler vos différentes expériences de manière convaincante. N’hésitez pas à y joindre des cas clients, des témoignages et des liens vers vos réalisations (hébergées par exemple sur GitHub). Si vous êtes développeur web, pensez à créer votre propre site internet afin d’en faire le support de votre portfolio et une démonstration concrète de votre savoir-faire technique. Sinon, une page LinkedIn pourra suffire pour présenter votre book.
Aperçu portfolio d’un développeur react Freelance. Source : edouardtoulet.com
Ensuite, identifiez les canaux d’acquisition qui correspondent le mieux à vos ressources, à votre cible et à votre tempérament. En tant que développeur indépendant vous pouvez notamment :
- Activer votre réseau personnel et professionnel (le fameux bouche-à-oreille) ;
- Vous inscrire sur une plateforme de freelances généraliste ou spécialisée comme Malt, Crème de la Crème, FreelanceRepublik ou encore Talent.io;
- Démarcher des clients (prospecter) par email, via LinkedIn ou même par téléphone ;
- Trouver des missions sur les forums et groupes d’entraide en informatique ;
- Créer du contenu sur internet (blog, réseaux sociaux, YouTube, Podcast, etc.) pour vous forger une marque personnelle (personal branding) et attirer les clients à vous ;
- Adhérer à un collectif de freelances (comme Happydev) pour décrocher des contrats grâce à d’autres indépendants et faire équipe sur des projets importants ;
- Trouver des missions grâce à un agent de freelances ou un cabinet de recrutement.
Aperçu du site du collectif Happy Dev
Profitez de la période au cours de laquelle vous cherchez votre premier client en freelance pour mettre en place votre processus d’onboarding. Pour cela :
- Listez les questions que vous poserez à vos prospects en vue d’établir votre proposition commerciale et votre devis ;
- Préparez des modèles de devis, de contrats et de factures que vous adapterez en temps voulu ;
- Rédigez la liste des informations dont vous aurez besoin pour commencer vos futures missions (codes d’accès, identifiants, etc.) et faites-en un document que vous pourrez communiquer à vos interlocuteurs pour collecter lesdites informations.
Grâce à ces éléments, vous paraîtrez vraiment professionnel, rassurerez vos clients potentiels et entamerez vos premiers projets de freelance dans les meilleures conditions.
Capitaliser sur ses premières missions
Ça y est, vous avez décroché votre première mission en tant que développeur indépendant. Pour faire de cette expérience la première d’une longue série, plusieurs précautions s’imposent.
Pensez à :
- Faire signer un contrat ou un devis détaillé à votre client afin de vous engager sur une prestation précise et d’éviter les abus (requêtes « surprises », retards de paiement, etc.) ;
- Assurer votre mission avec brio pour donner entière satisfaction à votre client (compréhension des besoins, respect des délais, communication, etc.) ;
- Proposer un support post-mission, voire une formation à votre client afin de le fidéliser ;
- Demander du feedback à votre interlocuteur pour connaître vos points forts et, surtout, pour vous améliorer ;
- Solliciter un témoignage de la part de votre client afin de pouvoir enrichir votre portfolio ;
- Suggérer à votre client de vous recommander auprès de ses pairs s’il en a l’occasion.
En implémentant ces bonnes pratiques, vous transformerez l’essai à coup sûr et pourrez faire décoller votre activité de développeur freelance !
Devenir développeur freelance : ce qu’il faut retenir
Vous l’aurez compris, le métier de développeur freelance est très attractif. Les compétences informatiques sont en effet recherchées sur le marché du travail, à tel point que certaines d’entre elles permettent de gagner beaucoup d’argent.
Mais attention, pour créer une activité de développeur indépendant pérenne, il convient d’affuter vos savoir-faire et vos savoir-être, de bien choisir votre positionnement marketing, de peaufiner votre stratégie d’acquisition et d’opter pour une forme juridique adaptée à vos besoins et à vos ambitions.
Sur ce dernier point, le portage salarial tire son épingle du jeu. Ce statut permet en effet de bénéficier de la liberté du freelancing, sans en subir les inconvénients ! Pour en savoir plus, découvrez l’offre Jump.
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Moi c'est Léo, je vous explique chaque jour le modèle Jump et ses avantages concrets. Entre 20 & 30 freelances posent leurs questions à chaque RDV. Rejoignez-nous pour tout comprendre !