Comment devenir formateur en portage salarial ?
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Devenir formateur indépendant offre de nombreuses possibilités professionnelles pour les profils experts. Cette activité est accessible à toutes personnes ayant des connaissances appuyées dans un ou plusieurs secteurs d’activité déterminés. Pour exercer en toute légalité cette activité, un formateur indépendant doit créer une entreprise ou exercer en portage salarial. Voici les différents statuts juridiques possibles pour ce métier ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients…
Comment devenir formateur indépendant ?
Qui peut devenir formateur ?
En soi, toute personne peut devenir formateur si celle-ci justifie d’une réelle expertise dans un secteur d’activité. En effet, un formateur présente un profil expert dans le domaine qu’il enseigne.
À noter que le métier de formateur n’est pas réglementé. En d’autres termes, il n’y a aucune loi ou réglementation qui impose un diplôme spécifique ou un quelconque agrément pour exercer cette activité.
Dans la pratique, un formateur trouvera plus facilement sa clientèle si ce dernier peut justifier d’un diplôme ou d’une certification dans son domaine d’activité.
De plus, des connaissances solides ne suffisent pas pour devenir formateur. En effet, plusieurs soft skills sont intimement liées à l’enseignement, telles que :
faire preuve de pédagogie, afin de pouvoir enseigner de manière simple des concepts complexes à tous profils d’apprenants ;
être capable de s’adapter au profil des apprenants, selon leurs attentes et leurs facultés à comprendre un enseignement ;
faire preuve d’écoute, afin de faciliter les échanges enrichissants pour le formateur et l’apprenant ;
avoir du charisme, afin de capter son auditoire et être reconnu dans le milieu comme un bon orateur ;
savoir créer et organiser des cours sur divers supports (numérique, par écrit, à l’oral).
Bon à savoir
Les secteurs d’activité dans lesquels le métier de formateur est le plus plébiscité concernent l’informatique, le digital, le management, la santé et le bien-être.
Bien qu’aucune formation soit exigée pour devenir formateur, certains cursus permettent d’obtenir une reconnaissance de ses acquis. La certification Qualiopi notamment représente à l’heure actuelle la validation la plus aboutie pour proposer des formations. Cette dernière permet aux apprenants :
- de bénéficier de fonds publics pour financer leur formation (ex. : CPF) ;
- d’obtenir une validation des acquis de l’expérience (VAE).
Il s’agit donc d’atouts majeurs pour convaincre de potentiels apprenants de choisir sa formation plutôt que celle d’un concurrent.
Par exemple, l’offre de formations concernant LinkedIn est vaste pour améliorer sa visibilité sur ce réseau professionnel. Dans ce cas, choisir un formateur justifiant de la certification Qualiopi ou tout autre diplôme reconnu permet d’éviter les formations avec peu de valeurs. Parmi les formations LinkedIn, vous pouvez ainsi retrouver celles proposées par Isabelle Mathieu spécialisée en transformation digitale, réseaux sociaux et IA (certifiée Qualiopi) ou par Grégory Mancel spécialisé en formation LinkedIn pour les entreprises (certifié formateur en entreprise par la CCI de Paris).
Bon à savoir
Le formateur se différencie du coach. Un formateur transmet ses connaissances tandis qu’un coach accompagne son client pour atteindre ses objectifs.
Les différents statuts juridiques envisageables
Le choix d’un statut juridique va être déterminant dans la gestion administrative, comptable et fiscale de son entreprise. De même, le régime social peut grandement varier d’un statut à un autre, avec une couverture sociale plus ou moins étendue.
Voici un rapide tableau comparatif des avantages et inconvénients de chaque statut pour un formateur indépendant.
| Statut juridique | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|
| Micro-entreprise |
|
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| Entreprise individuelle |
|
|
| SASU |
|
|
Bon à savoir
Si vous ne souhaitez pas créer une entreprise ou une société pour exercer en tant que formateur indépendant, vous pouvez opter pour le portage salarial. Ce statut juridique à mi-chemin entre l’entrepreneuriat et le salariat permet de gérer en toute autonomie son activité professionnelle tout en bénéficiant des avantages du salariat (protection sociale, avantages CSE…).
Devenir formateur indépendant en portage salarial
Comment fonctionne le portage ?
Le portage salarial fonctionne entre 3 parties, avec :
- le salarié porté, qui est libre de choisir ses clients, ses conditions de travail et ses tarifs ;
- les clients du salarié porté, qui signent un contrat commercial de prestation de services et qui paient la prestation directement auprès de la société de portage salarial ;
- la société de portage salarial qui conclut un contrat de travail (CDD ou CDI) avec le salarié porté et gère le volet administratif et comptable pour le compte de son salarié (facturation freelance, versement d’un salaire, paiement des charges sociales…).
Les prestations proposées impliquent des frais de gestion en portage salarial.
Les avantages du portage pour les formateurs
Le portage salarial est ouvert aux formateurs indépendants. Ce choix présente de nombreux avantages dans ce secteur d’activité avec notamment :
une autonomie dans le choix de ses apprenants (profil, objectifs), de ses conditions de travail (ex. : conférence, atelier, visioconférence…) et de ses tarifs ;
un niveau de protection social équivalent à celui dans le salariat (arrêt maladie, congé maternité ou paternité, retraite de base et retraite complémentaire) ;
des droits au chômage en portage, afin de pallier d’éventuelles périodes de baisse d’activité ;
la possibilité de déduire ses frais professionnels en portage (frais kilométriques, fournitures de bureau, location de salles de conférence…) de son chiffre d’affaires imposable ;
une meilleure crédibilité sous le statut de salarié porté, ce qui permet de faire la différence face à des formateurs en micro-entreprise par exemple qui ne bénéficient pas de l’accompagnement d’une société de portage salarial.
Comment trouver ses premières missions en portage ?
La particularité du portage salarial est qu’un salarié porté doit trouver lui-même ses clients. Ce n’est pas la société de portage salarial qui lui fournit du travail. Par conséquent, un salarié porté se heurte aux mêmes difficultés que tout entrepreneur au moment de trouver des missions.
Voici quelques conseils pour conclure rapidement ses premiers contrats de prestations de services en tant que formateur :
déterminer avec précision les formations proposées et l’intérêt pour les apprenants de suivre ces formations (ex. : acquérir une nouvelle compétence, bénéficier d’une VAE…) ;
être visible en ligne, avec un profil expert et différents témoignages positifs d’anciens apprenants ;
mettre en avant ses diplômes ou toute autre certification justifiant d’une réelle expertise dans son domaine d’activité ;
renseigner ses expériences professionnelles ;
faire du réseautage ;
prospecter en ciblant parfaitement son public ;
consulter des offres recherchant des formateurs indépendants experts (ex. : journée de formation avec plusieurs formateurs indépendants sur le thème du marketing digital).
Pourquoi choisir Jump pour se lancer ?
Se lancer en tant que formateur indépendant peut être autant exaltant que stressant. La peur d’échouer n’est jamais loin. Avec Jump, tout formateur peut se concentrer sereinement sur le développement de son activité. Les contrats avec les clients ainsi que la comptabilité seront assurés par la société de portage.
De même, Jump propose des frais de gestion fixes sous forme d’abonnement mensuel ou annuel (99€/mois). À titre de comparaison, la majorité des sociétés de portage calculent les frais de gestion en fonction du chiffre d’affaires de chaque salarié. Avec Jump, tout formateur peut ainsi anticiper ses frais de gestion fixes dans son prévisionnel financier sans devoir payer plus lorsque son chiffre d’affaires augmente.
À côté de cela, Jump s’évertue à proposer de nombreux avantages pour ses salariés portés (mutuelle d’entreprise, prévoyance, RC Pro, titres restaurants, avantages CSE…).
FAQ
Est-il possible de cumuler une micro-entreprise et un contrat en portage salarial ?
Le cumul micro-entreprise et cdi est autorisé, sous condition que cela ne soit pas incompatible avec l’emploi salarié (ex. : respect du temps de travail hebdomadaire maximum, pas de concurrence directe avec son employeur…).
Par conséquent, rien n’interdit le cumul d’une micro-entreprise avec un contrat en portage salarial. La seule difficulté sera de bien organiser son emploi du temps afin de pouvoir assumer des missions en freelance et en portage.
Audrey Roy est diplômée d'un master II en droit de l'entreprise.
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